vendredi 21 février 2014

21 fev. Thung Wua Laen - loin

De nouveau, un départ tranquille et tardif pour aller un peu plus au nord, vers d'autres plages.
Par les routes secondo-tertiaires, on arrive vite à une série de petits resorts pas mals, mais devant une plage pas top, on trouvera bien quelque chose un peu plus loin. ERREUR ! Rappelez-vous de ne jamais nous écouter si on vos dit un truc comme ça ! Ça se solde toujours par 20 ou 30 km de plus...
Au moins, les routes sont sympas, peu fréquentées et la bande latérale est bien large et reservée aux vélos.
On y croise un peu plus loin un couple de cyclos suisses, tout proprets, partis de Bangkok vers le sud et disposant d'un mois. Ils sont germanophones mais parlent aussi français, ça fait plaisir de ne pas avoir à faire d'efforts pour se faire comprendre (tiens, en plus de mon t-shirt, il faut aussi que je vous parle de la communication avec les Thaïs). Ils sont nettement moins chargés que nous (pas de sacoches avant, ni remorque), et disent faire cinquante à huitante voir cent km par jour. On cause un peu de Bangkok, pour eux sans aucun problème, points de protestation à éviter, mais sinon circulation tranquille le matin tôt pour quitter la ville. On cause GPS, eux ont la cartographie Garmin (payante, contre open street map libre et gratuite pour nous). Ils en sont très contents et l'ont utilisé pour quitter Bkk en 45 minutes via des ruelles juste assez larges pour les sacoches. Je vais me pencher là-dessus, bien que Garmin a du réfléchir pour que sa carto ne devienne pas gratuite.
Un peu plus loin, après une pause déjeuner plus que bienvenue (rappelez-vous, pas de pain de mie pour le petit-dej) c'est des cyclovoyageurs allemands que l'on croise. Lui est parti tout simplement d'Allemagne l'année dernière, et a parcouru 18000km via Turquie, Azerbaïdjan, Kazakstan, Kirgistan, Tadjikistan, Chine, Vietnam et Cambodge. Sa copine l'a rejoint depuis Hanoï. Elle roule à vide et lui a un monticule de sacoches en plus sur son porte-bagage arrière, c'est beau l'amour... Son matériel a l'air rodé et custom, notement une grande boîte de guidon en sur au lieu d'une sacoche surmontée d'un panneau solaire, et une maligne fixation en tube pvc pour ranger sa béquille de cadre/bâton à chien. A deux on se passe de béquille, on appuie les vélos l'un sur l'autre et le frein de la remorque fait le reste. Pour les chiens je suis passé du bambou à un cerclage de caisse en nylon, avec scotch et élastique aux extrémités pour faire poignée et masse d'arme...
Ils vont ensuite en Malaisie. Vu le niveau d'anglais du monsieur, la communication n'a pas dû être toujours facile sur la route !
nous leur indiquons les suisses devant eux à 20km, mais leur vitesse doit les laisser hors d'atteinte.
Chacun continue sa route, nous toujours à la recherche d'un endroit ou se poser pour l'AM et la nuit.
Au final, de fausses bonnes idées en indications foireuses et hébergements perdus au milieu de rien ou trop cher, c'est 82km qui seront parcourus aujourd'hui. Sur le papier, c'est assez pour rejoindre Bang Saphan, mais nous en sommes encore à 12 km. Pas grave, on a une chambre (négociée à -20%), une plage pas mal du tout, un petit village de pêcheurs et des restaurants sous la main.

2 commentaires:

  1. Maintenant on vous lit comme un roman, on attend impatiemment la suite des aventures, émotions, découvertes etc...

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  2. De mémoire de notre virée Thaï, le trajet Chumphon-Bangkok en très-lent-train (10 heures pour 400 km), laissait entrevoir, au-delà de la crasse des vitres des wagons, un paysage assez sympa, rural et plutôt plat jusqu'aux abords de BKK.
    Chumphon, c'est aussi pour Virginie et moi une petite tourista locale provenant très certainement des desserts mélangés d'un Seven-Eleven. Gaffe à la bouffe artisano-industrielle. Bonne continuation.

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