mercredi 29 janvier 2014

Koh Lanta

Après une première nuit de luxe, et après d'âpres recherches le soir même et le matin, changement d'hébergement, 3 fois moins cher, mais sans piscine et à 600m de la plage...
On passera quelques jours ici pour profiter du temps qui passe et des plages. On doit également ne pas aller trop vite pour ensuite rejoindre bôpapa à Phuket. Mais là, on se dit que vus les prix et disponibilités dans les îles d'ici, y compris dans la partie dite familiale et bon marché de cette île dite familiale et bon marché, il est peu raisonnable de viser Phuket la chère et prisée... Il semble que nous soyons en pleines vacances estivales de l'hémisphère sud, et que tous les australiens ont donné rdv à leurs amis du monde entier pour remplir les hébergements... 

mardi 28 janvier 2014

Notre nouvelle monture

C'est un magnifique Suzuki Skydrive 125, avec ça on a eu un très grand succès auprès de nos enfants, et c'est un très bon moyen de pression : ''habille-toi vite, on va sur le scooter !''
Merlin debout sur le marchepieds, moi qui conduit, Achille derrière moi et Alice qui ferme la marche. Cette disposition est celle préconisée par la fille de l'hôtel, qui n'avait plus qu'un scooter à louer...

A 5€ les 24h, ça fait pas cher la balade ! Chose curieuse de cette bicyclette, il faut y mettre de l'essence ! Loes de mon galop d'essai seul, j'ai calé en panne sêche à 800m de l'hôtel... Heureusement il y a de très nombreux vendeurs de carburant au détail le long de la route...

27 janv. Koh Mook - Koh Lanta - La croisière involontaire

L'hébergement a beau être sympa, il n'ya pas grand chose à faire... Le lendemain matin nous plions donc bagages et nous dirigeons vers l'endroit ou se prennent parait-il les ferry, au niveau de la plage Farang, dans le domaine de Charlie. Arrivé là, 3 ''bonnes'' surprises :
- le vélo d'Alice a crevé de l'avant --> bon, ben on espère que c'est bien là
- les 200 derniers mètres sont en sable (avec un vélo crevé de 40kg c'est drôle, avec un vélo de 40kg qui tire une remorque de 55kg, ça devient vraiment hilarant...) --> 5 minutes et 2 litres de sueur plus tard, c'est passé
- il n'y a pas de quai --> pas glop
Pour le point 3, on comprend (on se fait expliquer) qu'il faut prendre un long-tail boat jusqu'à Emerald Cape ou attend le ferry. Bon bon bon, on n'a pas d'autre choix, vu le délai, pas le temps de réparer et chercher la route.
En fait c'est Emerald cave et pas cape,  la grotte émeraude, LE truc à faire sur Koh Mook, un tunnel qui s'ouvre à marée basse dans une falaise, et qui mène, en nageant, à une grotte-lagon (ça on n'est pas sûr, google devrait en dire plus). Donc, après avoir chargé enfants et barda depuis la plage, avec de l'eau à mi-cuisse, il faut tout transborder vers le ferry à l'arrêt en pleine mer. Encore un peu et on sera formés pour devenir contrebandiers, par contre c'est les vélos qui ne sont pas ravis, de prendre sable, eau salée et empilement barbare à chaque étape.
On regrettait de n'avoir pas fait la sortie Emerald Cave, mais ce était pas du tout adapté pour les enfants, et de voir les groupes de 60 personnes attendant leur tour nous a un peu refroidi.
Bon, c'est parti, il doit y en avoir pour 1h de navigation jusqu'à Koh Lanta. Ben en fait non, on se dirige vers Koh Kradan ou on accoste directement sur le sable d'une belle plage pleine d'occidentaux rougeoyants. Ok, prenons en stop quelques baigneurs, mais non, c'est 1h de pause, tout le monde descend, eau à mi-cuisse, repas offert par la compagnie sur la plage, bronzette pour les autres... C'est à l'escale suivante ou sont distribués masques et tubas que l'on comprend enfin que l'on n'est pas sur un mini ferry crasseux normal, mais sur un mini ferry crasseux de croisière... Pour 1500 baths, on n'a pas seulement droit à 1h de bateau en ligne droite, mais à 6h de ping-pong insulaire.
On en aurait mieux profité si on l'avait su à l'avance pour s'habiller en conséquence, et qu'on savait ou dormir sur Lanta, arriver à 17h pour trouver à se loger c'est moins bien que 11h30... Je pique quand même une tête lors de l'arrêt 'snorkeling' au large de Koh-lquechose.
Quand on arrive sur Lanta, ce n'est pas, cerise sur le gateau, au port attendu, mais à 15km de la zone d'hébergement qu'on avait étudié. Retransfert via camion-bus en bois, vélos sur le toit, et enfin, on arrive dans la zone de Long Beach ou... tout est complet ou totalement hors budget.
Après les 500 premiers mètres de vain démarchage à pieds, je mets la chambre à air de secours, et c'est au final à 2km de la descente du bus que l'on dormira. Dans notre grand malheur, ce sera un bungalow avec terrasse, mer à 20m, piscine à 5m... En divisant le prix par 3 ça serait parfait !

Koh Mook

Le pier de Pakmeng est très joli, mais les ''ferry'' sont déjà partis. Ce sera donc un trajet en long-tail boat perso. Notre choix se porte vers l'île de Koh Mook, une des îles pas uniquement touristique, et qui permet de rallier d'autres îles.
L'île est petite, les routes sont en plaques de béton ou en terre. On les connait assez bien, pour les avoir fait chacune 2 fois dans chaque sens à la recherche d'un hébergement à un prix décent. Tout est plein, sauf ce qui est hors de raison et de nos moyens. Mention spéciale à l'espèce de complexe 'Charlie's resort', qui, non content d'avoir réquisitionné le chemin d'accès à la plage, loue ses bungalow(s) en bambou à 2700baths + 900 pour un matelas supplémentaire (on peut se loger à 400 en zone moins touristique). On finira donc dans le bungalow du barman d'un resort de la côte est, là ou les plages ne sont pas baignables... Le dit barman à l'air un peu fou, mais l'endroit est très joli, plein de vie et d'enfants. A quelques minutes près j'ai raté le soleil levant, qui devait valoir le coup d'oeil.

26 janv. Trang - Trang Islands

Direction plein est, on plonge vers la côte, encore direction les îles. On n'est pas encore décidé sur laquelle. Plusieurs îles uniquement touristiques, d'autres avec de vrais habitants. En tout cas ce sera depuis le Pakmeng pier.
Petit arrêt en route pour manger de la pastèque et admirer une cascade.

24 janv. Thung Wa - Trang

Encore une bonne journée de pédalage, 75km abattus.
Petit intermède au Southern Botany Garden un peu au sud de Trang, avec à la clé un passage par la Canopy Walkway, un parcours dans et en haut des arbres sur des passerelles et tourelles, jusqu'à 40m. Pas facile de camoufler aux enfants qu'on ne s'y sent pas aussi bien qu'au sol...
Il y a aussi un Swamp path, au ras du marais et des moustiques. Dans le jardin on cotoie les ce-que-l'on-pense-être les cigales locales, qui sont très bruyantes, je posterais une video ou on les entend, c'est plutôt impressionnant, pour les cinéphiles de haute volée ça fait penser au hurleur de planète hurlante...
La ville de Trang est décrite comme sans grand intérêt, on y passera quand même 2 nuits, le temps de se reposer et faire un entretien des vélos, qui grincent et couinent déjà.
On y trouvera quand même un chouette night market juste à côté de l'hôtel, qui sera notre cantine street-food les 2 soirs.

vendredi 24 janvier 2014

Mises à jour

Je ne sais pas si les mises à jour pour correction ou ajout modifie l'ordre des articles, mais là je viens d'en bidouiller 6...

23 janv. Toujours en vie :-)

Bonjour,
Après quelques jours de repos bien mérités, sur l'île de Koh Tarutao, sans voiture et avec électricité de 18h à minuit, nous revoici sur le continent. Ce jour, Pakbara - Thuang Wa, avec du vent et du chaud. 1ère pause Thaï au frais dans un KFC, bien plus épicé qu'en Malaisie. Et ce soir, 4 riz frits sans piment, pour 120 baths, suivi d'une glace (plus chère, maisavec un wifi aussi improbable que défectueux)
A bientôt

20-23 janv. 3 jours sur Tarutao

Du calme (pas de route, pas de voiture, peu d'électricité), des plages de sable blanc, des animaux (singes crab-eater, des crabes, des wild-pigs domestiqués, des chats (dont un filou qui profite qu'on regarde un wild pig mendier les restes de cuisine pour attaquer l'omelette de Merlin, d'ou crise et absence de calme...) )

jeudi 23 janvier 2014

20 janv. Satun - Koh Tarutao via Pakbara pier

Décollage rapide après le petit déjeuner maison dans la chambre (pain de mie, kaya (pâte noix de coco et ?, pour un résultat vert/marron), confiture et nutella (venant de Langkawi en duty free) )
On demande au quidam qui nous a accosté pendant le chargement, la distance jusqu'au port de Pakbara, et hop, du tac au tac : 62km. Ca nous semble trop précis pour être honnête, et plus que ce qu'on a estimé sur la carte, mais, sauf difficulté, nous n'avons plus peur de ce genre de distance.
Au final, il avait à peu près raison...
Petite pause déjeuner à l'entrée de La Ngu (qui semble avoir vu la françosité en nous et qui nous salue) avant de filer vers le ponton de Pakbara.
On empile les vélos tant bien que mal (plutôt mal, la remorque étant perchée sur les vélos debouts, le tout imposant les pieds sur les banquettes à 10 passagers, cf photo du retour, bien mieux chargé) sur le 'speed boat', et hop, 40min x 1000cv, et c'est le débarquement sur l'île-réserve-parc national Tarutao (Koh=île)

19 janv. et au-delà - Thaïlande

Et voilà, 19 jours, une dizaine avec du pédalage, environ 460km, et c'en est fini de la Malaisie.
Décallage horaire -1h, on doit maintenant être à GMT+7.
La Thaïlande commence par le débarquement au port à quelques km de Satun. On n'avait pas eu les formulaires d'immigration, il a donc fallu les remplir une fois sur place. Comme il avait déja fallu attendre la sortie des vélos en dernier et leur rinçage, nous étions bons derniers. Cela nous a permis d'éviter la case douane, le douanier de service s'étant lassé de nous attendre.
Echange de nos derniers ringitts en baths, et hop, on thaï la route (©Damien).
Icelle (©Rabelais) est déserte, normal quand on quitte un port en cul de sac 20 minutes après tout le monde... Tiens, 2 chats à 20m sur le bord de la route, correction à 10m, tiens 8 singes sur le bord de la route, ça chahute, on ralentit pour les observer, jusqu'à ce que le gros mâle descende de son arbre en grognant... Ok, on est chez toi, on circule.
On s'arrête rapidement à Satun, et on y trouve un 'beau' espèce de grand hotel vétuste, qui n'a pas de chambres avec plus que 2 couchages, on se serrera. Minibar, sdb avec eau froide et chaude au lavabo (plus vu depuis Roissy), baignoire qui fut jadis émaillée, moquette qui fut jadis propre...
Les prix nous semblent moins élevés qu'en Malaisie (que l'on a trouvée plutôt chère), on verra par la suite (la comparaison est simple, la monnaie étant juste en rapport /10).
Demain, de nouveau direction les îles !

dimanche 19 janvier 2014

Pirates II, la revanche

19/01 - 13h40
On vient de quitter le quai du port de Kuah (Langkawi, Malaysia) à bord du Sejahtera 2, le même (mini) ferry qu'il y a 2 jours, mais cette fois en direction de Satun, en Thaïlande, dans le même temps Tom Hanks a appareillé à bord du Maersk Alabama, mais attention, il n'est pas seul, les vilains pirates sont à ses trousses ! Va t'il s'en sortir ? Quel suspense !

samedi 18 janvier 2014

De la politique filmographique dans les transports...

17/01 - 9h00
Nous sommes dans le bateau pour l'île de Langkawi et nous avons droit à un film pour agrémenter les 2h30-3h de trajet. Ce film se trouve être ... Captain Philips. Donc, un film assez anxiogène sur un détournement et prise d'otages par des pirates en mer...

9h35
Cà y est, les pirates somaliens ont pris le contrôle du bateau, et ils n'ont pas l'air commode...

jeudi 16 janvier 2014

Le vélo de ville de l'extrême

Je sais que Subaru a fait un VTT à 2 roues motrices pour la promo, mais en vélo de ville je ne connaissais pas...
Pennang est une île, alors il y a plus de vélos, dont des exotiques...

Pour ceux qui sont rongés d'impatience je suis allé revoir, et c'est un 'City Teryo' Ps : pour ceux qui ne comprennent pas ma prose pourtant fluide et claire, c'est un vélo dont les 2 roues sont motrices. Un (complexe système de cardans et d'engrenages transmet la rotation.de la route arrière vers l'avant.

mardi 14 janvier 2014

Points GPS de nos passages

Il manque certaines des coordonnées, c'est en cours de recherche.

S'il y a un bénévole pour transformer tout ça en un lien vers une map google personnalisée et publique, il sera chaudement remercié !

Kuala Lumpur

Batu Caves

Rawang :
N 03°18.565'
E 101°35'

Serendah

Tanah Rata, 1423m :
N 4°28.143'
E 101°22.568'

Kampar :
N 4°18.725'
E 101°09.142'

Ipoh :
N 4°35.510'
E 101°05.110'

Kuala Kangsar :
N 4°46.136'
E 100°56.438'

Taiping :
N 4°50.948'
E 100°44.686'

Georgetown :
N 5°25.194'
E 100°20.160'

Port Langkawi :
N 06°18.339'
E 99°51.121'

Pantai Chenai :
N 06°17.889'
E 99°43.510'

Terminal de Lamalang  - Thaïlande :
N 06°31.992'
E 100°04.147'

Satun :
N 06°37.266'
E 100°04.077'

Pakbara :
N 06°51.609'
E 99°43.295'

Tarutao :
N 06°41.882'
E 99°38.814'

Thang Wa :
N 07°06.157'
E 99°45.583'

Trang :
N 07°33.198'
E 99°36.326'

Pakmeng pier :
N 07°30.383'
E 99°18.656'

Koh Mook

Koh Lanta :
N 07°36.542'
E 99°02.195'

Krabi :
N 08°03.666'
E 98°55.068'

Ao Luek

Thad Put

Phanom

Khao Sok

13 janv. Taiping - George Town (Penang) - 95 km !!!

Je disais à Alice il y a quelques jours ''dans quelques semaines on sera plus entraînés et on pourra rouler 5h par jour si on veut (et si les enfants le permettent)''.
Eh bien hier, à chaque ville traversée, étape potentielle, Alice voulait aller voir plus loin... On a donc fait 95km, entre 9h30 du matin et 18h, aux heures les plus fraîches, en 5h30 de pédalage, soit plus de 17km/h de moyenne.
On a fini plutôt cuits, à la fois par le soleil et par l'effort. Sur la fin, les ponts se montaient à la vitesse folle de 6,5km/h...
Nous avons eu la bonne surprise de ne pas avoir à prendre l'autoroute, contrairement à ce que certains panneaux faisaient croire...
Nous sommes maintenant sur l'île de Penang, après un saut de puce en ferry (pour accéder au terminal nous avons dû emprunter un énième pont, interdits aux vélos bien que le ferry propose un tarif vélo (1.40 RM), mais avec la remorque j'ai eu droit au tarif moto (2).
L'île est très urbanisée, tout du moins sur la partie que l'on a vue pour le moment.
C'est un point de passage 'stratégique' vers la Thaïlande, proche, et avec un consulat. L'île est truffée de touristes blancs, dont certains semblent un peu paumés...
De notre côté, on pense prendre d'ici 2/3 jours un autre ferry vers l'île de Langkawi puis un 3ème vers la Thaïlande.

dimanche 12 janvier 2014

12 janv. Kuala Kangsar - Taiping

Au moment du départ, petit crochet part la mosquée, qui mérite le détour.

Sur le chemin on croise un couple de cyclo-voyageurs anglophones, plus âgés, qui eux font route vers Singapour. On envie un peu leur faible chargement, mais bon, avec des enfants il nous faut bien une grande voiture ! C'est dimanche (si j'en crois le calendrier, car ça n'a plus tellement de sens pour nous, et pas trop de sens pour les travailleurs malais, nous croiserons près mal de cyclistes et VTTistes, donc beaucoup de signes de main et de good morning, ça change des coups de klaxons incessants, amicaux certes, mais klaxon quand même! Aujourd'hui, la difficulté était la chaleur, et ''l'ascension'' de la Kubit Gantang

11 janv. Ipoh - Kuala Kangsar

Windy...
Ce jour, pas (ou presque pas) de pluie, par contre un petit vent dans le nez qui, quand on est lourdement chargé, coupe les pattes ! Une 50aine de km, donc grosse journée.
A part ça, on a eu une démonstration de ''on peut prendre un coup de soleil même quand c'est nuageux''. En France, tout le monde le dit, mais nous, on le fait, en plein hiver, et super bien ! Jolis nez rouges, mi-cuisse à genou et bras pour moi, pour Alice, c'est couleur cuivrée mais sensible quand même. Les enfants eux, même s'ils ont réclamé longuement un endroit pour jouer (qu'il n'y avait pas), sont restés dans la remorque à l'abri pendant qu'on pédalait, et n'ont pas eu droit à ces nouvelles couleurs.
La sortie de la ville d'Ipoh est très Ipollywoodienne.
A l'arrivée, les enfants sont récompensés de leur patience, la ville a un très beau parc au bord de la rivière, plein de jeux et toboggans.

vendredi 10 janvier 2014

10 janv. Kampar - Ipoh

S'étant avancés de Tapah à Kampar la veille, la distance vers Ipoh n'est plus que d'une quarantaine de km.
Le mécano chinois de Kampar m'a indiqué un endroit ''with many bikestores'', apparemment dans une petite ville à 4 km vers l'ouest, mais je compte plus sur Ipoh, 660 000 habitants.
Peu après notre mise en route (9h), la pluie commence... On sort les vestes, retire les manches (il fait 25deg) et on continue. Comme les chaussures sont mouillées de la veille, on roule à l'allemande : chaussettes-sandales. Les chaussettes sont rapidement sales et imbibées... Je dois retoucher un poil le reglage de mon garde-boue avant, qui m'arrose un peu le pied gauche quand la marée est haute, et installer une bavette à l'arrière, pour ne plus arroser la remorque, et ne plus la remplir avec ce qui remonte de ma roue et passe sous la ''porte''.
La pluie forcit et nous faisons une pause à un arrêt de bus. J'en profite pour devisser un peu ma butée basse de dérailleur, celle-ci avait été réglée pour ne pas aller sur le petit pignon, lors des séances de montage à l'atelier (merci François & 1terreactions), vu que mon montage super malin pour palier l'absence de 2 oeillets pour monter PB et GB, en montant la vis par l'intérieur, n'était pas si malin, vu que la chaîne bloque dans la vis... J'ai maintenant droit au petit pignon, qui me manquait vers 25 km/h (moyen plateau et en légère descente. Pour info, le montage de la vis et de la tringle de garde-boue à l'intérieur de la patte visait à limiter le décalage des pattes porte-bagage vers l'extrémité des vis. Re pour info, le blocage de chaine a lieu parce que j'ai monté une cassette 8v sur cadre fait pour 7v, et en n'augmentant pas la taille de cassette, mon montage malin doit marcher (mon pignon est au raz du départ de la base arrière, tandis qu'il y a 1cm sur le cadre d'Alice)
Autre activité de pause pluie : tailler des bavettes de GB dans une bouteille de 1.5l de 100plus (boisson isotonic qu'on trouve partout ici, au goût Schweppes-Efferalgan, sucré 1/3 en moins que le coca), pour installation le soir.
On reprend la route au bout d'un moment, car la pluie ne semble pas vouloir cesser.
Elle nous suivra en gros jusqu'à l'arrivée. Pause déjeuner dans un McDo à l'entrée sud de la ville, puis recherche de l'hotel que avait repéré dans le GdR. On gare vélos et remorque dans le parking abrité, on ferme l'antivol pour la première fois et on va se balader.
La ville, chinoise à 70%, n'offre rien d'extraordinaire, quelques avenues bordées de boutiques de mercerie, confection, tissu en gros et équipements pour maçons.
A une boutique de sport, en fait la ''badminton klinik'' (6 employés sont en train de recorder des raquettes), je demande s'il y un 'bicycle shop/repair'. On m'en indique un plus loin, là ou il y a un ''tréfilah''. Après plus d'explication, je comprends que c'est aux 'traffic lights''.
Après 5 minutes de recherche dans différents placards, Eurekâ (ou eurikiki, je ne conjugue pas bien le grec ancien), c'est des plus courtes, pour plateaux supérieurs, mais ça fera très bien l'affaire !

09 janv. V2 Kampar

La descente s'est bien passée. Moi en tête, avec un sifflet accroché à mon casque pour prévenir de notre arrivée dans les virages sans visibilité, Alice derrière avec son pouet-pouet pour m'avertir de l'approche des camions.
Les chiens, que l'on avait vu nombreux à la montée le sont aussi à la descente, mais sont amorphes et ne nous causent pas de difficulté... Sauf un qui, au milieu de la route, semble aboyer après un morceau de pneu de bus. Arrivé à quelques mètres de celui-ci, le morceau de pneu se dresse, gueule grande ouverte et crochets sortis ! Le chien s'écarte, j'esquive le tout et j'ai juste le temps de me retourner et crier ''fais gaffe'' à Alice, qui par réflexe lève les pieds et passe à 30cm de distance de la gueule du serpent, elle-même à 35-40 cm du sol... Belle petite frayeur après coup ! C'est le premier animal 'exotique' que nous voyons, et nous a semblé faire plus d'un mètre 50. Je filmais la descente avec l'action cam', en 1 image/sec, on verra si le serpent a souri au bon moment.
Après 25 km, nous avons fait une pause dejeuner proche d'une cascade, avec le menu varié habituel : riz frit, riz coco et riz blanc, et poulet.
Suite au repas, une légère pluie, puis moins légère... Nous nous arrêtons pour nous abriter sous un arbre, puis enfiler les vestes de pluie. Les enfants dorment, nous décidons de continuer, petite pluie n'arrête pas le pèlerin en chemin !
Il ne fait plus que pleuvioter quand nous arrivons à Tapah, et les enfants dorment toujours. Peu éprouvés par ces 60km majoritairement descendants, nous continuons vers la sortie nord de la ville, puis vers la ville suivante, Kampar.
Au final, c'est 80km qui sont avalés aujourd'hui.
Petit hôtel, visite rapide de la ville, qui semble très chinoise, visite à un mécano qui semble fort en vis ( et c'est le premier à sortir un pied à coulisse et à comparer ma vis avec d'autres de son stock, mais en vain), restaurant de 'Chinese claypot' et au dodo !

ps : après visionage de la vidéo sur la tablette, on a bien 3/4 images du serpent. J'essaierai de l'uploader qqpart à l'occase.

jeudi 9 janvier 2014

09 janv. Cameron Highlands - Tapah

Au programme, une cinquantaine de km, avec 1300m de dénivelé négatif. J'ai bien graissé les patins de frein ;-) , replacé les écarteurs de danger, mis un phare arrière à la remorque. Ici, la conduite est à gauche, sauf dans les virages, alors on va être très prudents.

ps : j'ai aussi installé les compteurs

mardi 7 janvier 2014

06 janv. De Rawang à Tanah Rata (Cameron Highlands) via Serendah et Ford Ranger

La journée commence par la recherche des fameuses vis fugitives. L'entrée de Rawang est constellées de réparateurs de motos/scooters, mais aucun ne semble emballé par mon modèle de vis. A vrai dire, aucun ne semble motivé par un peu de recherche... Je leur explique bien qu'une vis de loin similaire ferait l'affaire, je n'ai que des réponses négatives. Quand je montre sur une moto les vis de fixation du disque de frein avant, on me dit que non, c'est pour les motos...  Les 3 marchands de cycles n'ont pas mieux à proposer, et un qui avait l'air plus grand n'ouvre qu'à 17h. Dans le dernier, à la sortie de la ville vers Ipoh, je propose contre paiement, de récupérer 3 vis sur un des ses 150 vélos chinois (dont des 'Schwinn' fluos), mais non,toujours pas... On reste quelques un moment devant la boutique, l'air abattu, histoire de les faire culpabiliser et que les enfants prennent l'air en dehors de la remorque. On finit par nous apporter de l'eau, mais pas de vis.
A quelques mètres de là, nous nous rendons visite à la ''Clinik'' pour Alice qui ne se sent pas bien et qui, en dehors du vélo n'est pas allé à la selle depuis une semaine... 45 minutes plus tard, nous voici repartis, avec une pharmacie complète, et il est 11h passé, chouette heure pour pédaler quand on est si proche de l'équateur...
La pause déjeuner arrive vite, dans un restaurant de bord de route à l'entrée de Serendah. Réflexion faite, la route, devenue à double sens en 1x1, n'est toujours pas agréable ni sûre, un petit goût de N10, la chaleur en plus. Beaucoup des camions que l'ont voit passer sont vides et une idée commence à germer... On discute avec le restaurateur de la possibilité de se faire prendre en 'auto-stop'.  Lui n'y croit pas trop mais se propose de nous trouver un transport. A la fin du repas, il nous présente un ami qui a une sorte de pickup fermé et nous invite à trouver un accord financier. Il accepte 2/3 de son prix de départ, ce qui fait cher par rapport à un trajet en bus, mais raisonnable vu le matériel que l'on a et le fait qu'il nous emmène à Ipoh, à 180km. Tant bien que mal, tout rentre dans la benne couverte de son Ford Ranger (la bon connaissance de nos vélos m'est précieuse, quelques secondes me suffisent à démonter l'ensemble potence/guidon, sans perdre la fourche (bonne idée d'avoir conservé la bague à vis des vélos Décathlon comme entretoise de fourche!))
Chemin faisant, on apprend qu'il est de parents pakistanais et iraniens, arrivés en Malaisie dans les années 30, il nous commente la route, la culture des palmiers, les usines Proton (marque locale de voiture) à Proton City, il me demande si les paysages en France sont identiques... Je lui explique l'hiver, le froid, la neige (qui oui, même sans vent est froide). Je me dit aussi que vraiment on aurait dû réviser le foot... cela dit, j'arrive toujours à m'en sortir en disant que les espagnols sont forts, et en acquiesciant quand on me cite des joueurs français que je ne connais pas... Il me parle du tour de France et il aime les paysages et les zones agricoles française.
Arrivés à la croisée des routes à Tapah, nous changeons d'idée, il nous mène donc dans les Cameron Highlands (même distance, mais pas le même dénivelé). Il y a 3 'zones',  basse, moyenne et haute, nous choisissons la moyenne, logiquement plus centrale. Énormément de touristes occidentaux, pas mal de francophones...
Les highlands sont le grenier à thé et légumes du secteur, on visitera une plantation à la redescente.
Nous sortons les pulls pour la première fois, l'humidité et les 1400m d'altitude font leur effet.

lundi 6 janvier 2014

05 janv. La grotte, l'hotel qui n'existe pas, le bruit métallique, le bon samaritain et les 3 gouttes

Bonjour, Voici quelques photos, dans le désordre, de la visite des Batu Caves, au nord de Kuala Lumpur. La route pour y accéder n'est pas des plus charmantes, un mélange de ville et d'autoroute urbaine... Comme on nous l'avait annoncé, il n'existe pas vraiment de routes secondaires.
De nombreux singes vivent le long du (long) escalier qui permet d'y accéder. Cela plait beaucoup aux enfants, mais personne n'est rassuré quand un ou deux grogne et montre les dents !
 
Sur place, nous avons mangé dans un restaurant indien (les indiens sont la plus forte communauté à KL, devant les malais et les chinois). La maitresse des lieux nous a indiqué comment rejoindre la route, vers Templer's Park, ou elle nous a également indiqué une guesthouse. Les indications étaient les bienvenues et exactes, sauf en ce qui concernait la présence d'un hébergement. La route était de nouveau une sorte de voie rapide en 2x2 voies, ou il convient de bien rester sur la petite bande libre à ... gauche, héritage anglais oblige. On a eu l'occasion de tester les plus petits dévelopements des vélos dans une belle et longue côte. Les camions et bus sont très bruyants et polluants. Le coin de Templer's Park avec le golf est très sympa, mais n'offre donc aucun hotel ou assimilé.
C'est au moment de repartir pour continuer la route vers Rawang (7km) qu'Alice signale un bruit métallique sur son vélo. Inspection, en effet au pédalage il y a un bruit étrange, qui est celui du petit plateau qui se promène, retenu par une seule vis (sur 4). Oups, 4 gouttes de frein-filet auraient été les bienvenues au moment du demontage/nettoyage/remontage. Je retire et remise précieusement la vis survivante, fixe le plateau au boitier de pédalier à l'aide colliers nylon (désolé pour mes fans, je n'ai pas d'élastiques à bocaux sur moi), et nous revoici sur la route, en espérant ne pas avoir de grosse montée, le 32x30 d'Alice ne lui permettant pas cette fantaisie..
En arrivant en ''banlieue'' sur de Rawang, nous nous arrêtons devant un 'Hotel - Café'. Celui-ci est en fait uniquement un restaurant de fruits de mer ! Un client, qui s'apprêtait à repartir à moto avec femme et enfant, nous indique connaitre un ''Village hotel'' à 1 ou 2km et se propose d'aller vérifier la disponibilité pour nous. Il laisse donc femme et enfants et part sous 3 gouttes d'eau, qui se transforment rapidement en ceci :
C'est à ce moment qu'il passe du statut de client sympa à celui de bon samaritain... Il est de retour à la fin de l'averse, et nous y conduit, cette fois en famille. L'hotel se trouve être une sorte de centre de vacances en travaux, et nous bénéficions donc du pavillon de 2 chambres, salon, cuisine et sdb, thé et corbeille de fruits d'accueil, et un peu plus tard gateau a chocolat pour les enfants.
Cette collation nous sert de dîner et nous nous couchons tôt.
Le lendemain matin, petit-déjeuner offert par nos hôtes.

dimanche 5 janvier 2014

C'est le jour !

Les vélos sont remontés et fonctionnels (je crois), la remorque itou.

Il est 7h30, dimanche, et on doit enfourcher les vélos sous peu pour aller vers le nord de Kuala Lumpur (KL pour les intimes), vers les Batu Caves.
Enfin, sous peu, reste à réveiller et préparer les enfants, finir de remplir et accrocher les sacoches, et aussi petit-déjeuner...
On quitte une auberge avec douches chaudes et wifi, pas sûr que l'on trouve chaque jour un tel confort !
Addendum du 06 janv : quelqu'un peut nous envoyer le mode d'emploi d'ajout d'une vidéo sur blogspot ? Addendum du 25 janv : c'est bon, j'ai trouvé