samedi 22 février 2014

18 fev. Kapoe - Ranong - Chumphon

Il nous faut 12 km pour rallier Kapoe. On ne regrette pas notre joli resort excentré...
On s'arrête devant l'école de la ville à 8h30 et on avise les chauffeurs de transport scolaire (pickup long avec toit et bancs). Le premier ne veut pas, mais nous renvoit vers son collègue, dont on accepte le prix. Il nous emmène donc jusqu'à Ranong 52km plus loin.
Là, 2 choix : y passer la journée et la nuit si la ville nous semble intéressante, ou trouver un autre transport pour rallier la côte est.
La ville de Ranong est plutôt vivante. On se fait déposer à 9h30 à la gare routière. On se renseigne, il y a plusieurs bus par jour vers Chumphon, dont 13h30. On part visiter un peu et on verra ensuite.
Il y a un assez grand magasin de vélo, qui n'a pas de gants à ma taille, qui a par contre une cassette 11-32 en 8 vitesses, qui permettrait à Alice de grimper plus facilement qu'avec son 11-30. Mais bon, en poussant son vélo elle va aussi vite que moi qui pédale; 2 dents c'est pas beaucoup et je n'ai pas de fouet à chaine, je me réserve donc cette galère qu'en cas de panne.
Il y a un très grand marché dans lequel nous déambulons avant de retourner vers la gare routière. Là, la possibilité d'emporter les vélos n'est plus aussi nette, ce qui nous contrarie. Le temps que la réponse se clarifie, on va déjeuner juste à côté de l'agence. La patronne du restaurant-guesthouse-agence de voyage parle bien anglais et nous rassure, si ça ne va pas dans dans le 13h30, ça ira dans le 15h30 ou 17h30.
Bon, ça n'est pas passé dans le 13h30... On attache les vélos, et on retraverse la route avec enfants et sacoches sous le bras pour patienter dans un endroit plus calme. Après un peu d'attente, je vais faire un tour au minimart du coin, et c'est ce moment que le bus choisit pour se pointer, sans que je n'en sache rien... Alice, qui n'avait écouté que d'une oreille, ne sait pas trop ou je suis, alors elle hurle pour me prévenir (mais ça ne marche pas...). Quand je sors la gueule enfarinée, il n'y a plus personne, la moitié des sacoches et qu'un Thaï pour m'orienter. Quand j'arrive au car, la remorque est en soute, les vélos autour du lampadaire et Merlin en pleurs... Je décroche les vélos, rassure Merlin (non, le bus ne partira pas sans papa), démonte la potence du vélo d'Alice qui doit tenir débout (encore merci moi-même la bonne idée de mettre une bague-entretoise boulonnée, c'est aussi bien de pas laisser roue et fourche sur la route!), et hop, tout le monde dans le bus pour sécher la suée ou les larmes.
Là encore, aucun regret, la route n'aurait pas été sympa du tout, montagneuse et étroite par endroits.
On redéballe tout à l'arrivée à Chumphon, grande ville animée. On y passera donc la nuit.


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