La journée commence par la recherche des fameuses vis fugitives. L'entrée de Rawang est constellées de réparateurs de motos/scooters, mais aucun ne semble emballé par mon modèle de vis. A vrai dire, aucun ne semble motivé par un peu de recherche... Je leur explique bien qu'une vis de loin similaire ferait l'affaire, je n'ai que des réponses négatives. Quand je montre sur une moto les vis de fixation du disque de frein avant, on me dit que non, c'est pour les motos... Les 3 marchands de cycles n'ont pas mieux à proposer, et un qui avait l'air plus grand n'ouvre qu'à 17h. Dans le dernier, à la sortie de la ville vers Ipoh, je propose contre paiement, de récupérer 3 vis sur un des ses 150 vélos chinois (dont des 'Schwinn' fluos), mais non,toujours pas... On reste quelques un moment devant la boutique, l'air abattu, histoire de les faire culpabiliser et que les enfants prennent l'air en dehors de la remorque. On finit par nous apporter de l'eau, mais pas de vis.
A quelques mètres de là, nous nous rendons visite à la ''Clinik'' pour Alice qui ne se sent pas bien et qui, en dehors du vélo n'est pas allé à la selle depuis une semaine... 45 minutes plus tard, nous voici repartis, avec une pharmacie complète, et il est 11h passé, chouette heure pour pédaler quand on est si proche de l'équateur...
La pause déjeuner arrive vite, dans un restaurant de bord de route à l'entrée de Serendah. Réflexion faite, la route, devenue à double sens en 1x1, n'est toujours pas agréable ni sûre, un petit goût de N10, la chaleur en plus. Beaucoup des camions que l'ont voit passer sont vides et une idée commence à germer... On discute avec le restaurateur de la possibilité de se faire prendre en 'auto-stop'. Lui n'y croit pas trop mais se propose de nous trouver un transport. A la fin du repas, il nous présente un ami qui a une sorte de pickup fermé et nous invite à trouver un accord financier. Il accepte 2/3 de son prix de départ, ce qui fait cher par rapport à un trajet en bus, mais raisonnable vu le matériel que l'on a et le fait qu'il nous emmène à Ipoh, à 180km. Tant bien que mal, tout rentre dans la benne couverte de son Ford Ranger (la bon connaissance de nos vélos m'est précieuse, quelques secondes me suffisent à démonter l'ensemble potence/guidon, sans perdre la fourche (bonne idée d'avoir conservé la bague à vis des vélos Décathlon comme entretoise de fourche!))
Chemin faisant, on apprend qu'il est de parents pakistanais et iraniens, arrivés en Malaisie dans les années 30, il nous commente la route, la culture des palmiers, les usines Proton (marque locale de voiture) à Proton City, il me demande si les paysages en France sont identiques... Je lui explique l'hiver, le froid, la neige (qui oui, même sans vent est froide). Je me dit aussi que vraiment on aurait dû réviser le foot... cela dit, j'arrive toujours à m'en sortir en disant que les espagnols sont forts, et en acquiesciant quand on me cite des joueurs français que je ne connais pas... Il me parle du tour de France et il aime les paysages et les zones agricoles française.
Arrivés à la croisée des routes à Tapah, nous changeons d'idée, il nous mène donc dans les Cameron Highlands (même distance, mais pas le même dénivelé). Il y a 3 'zones', basse, moyenne et haute, nous choisissons la moyenne, logiquement plus centrale. Énormément de touristes occidentaux, pas mal de francophones...
Les highlands sont le grenier à thé et légumes du secteur, on visitera une plantation à la redescente.
Nous sortons les pulls pour la première fois, l'humidité et les 1400m d'altitude font leur effet.
mardi 7 janvier 2014
06 janv. De Rawang à Tanah Rata (Cameron Highlands) via Serendah et Ford Ranger
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Ne pas aller à la selle... Pour un(e) cycliste c'est le comble !
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